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  • S’il est une sensation désagréable, c’est bien cette douleur subite au contact d’une boisson chaude ou froide avec nos dents, ou le plaisir gâché de savourer notre dessert préféré quand le sucre s’immisce tout près d’une racine à découvert, voilà qui nuit considérablement au quotidien.

    Les circonstances. Cet état de sensibilité provient souvent de la gencive qui se rétracte et expose la racine de la dent à l’air, provoquant ainsi des traumatismes à la dentine et ses multiples terminaisons nerveuses. Cette récession gingivale peut résulter d’une maladie comme la gingivite, la parodontite ou d’une hygiène dentaire défaillante ou négligée. Il peut s’agir aussi de l’émail qui se détériore, usé par le bruxisme (serrement des dents la nuit), un brossage inadéquat, une alimentation acidifiée ou sucrée. Les facteurs deviennent nombreux et favorisent pour la plupart une situation précaire qui entraîne d’autres complications comme cette sensibilité dentaire.

    Les précautions recommandées. Malgré le fait qu’elles ne soient pas nouvelles, les bonnes pratiques en hygiène buccodentaire demeurent à la base d’une meilleure santé dentaire. Cela commence par une technique de brossage appropriée — dans le doute, n’hésitez pas à en parler à votre dentiste ou votre hygiéniste — suivie de l’utilisation du fil dentaire quotidiennement. Les visites régulières de nettoyage et de contrôle s’inscrivent au programme sans l’ombre d’un doute.

    Une bouche saine évite bien des problèmes, mais favorise également une meilleure santé générale. Bien entendu, le temps fait aussi son œuvre et malgré toutes les précautions, la sensibilité dentaire peut apparaître.

    Voici quelques actions préventives à mettre en application ainsi que des solutions pour améliorer la situation et freiner son accentuation.

    • Choisir une brosse à poils souples ou pour dents sensibles.
    • Brosser doucement, sans vigueur excessive, pour éviter d’enflammer la gencive et d’user l’émail.
    • Choisir un dentifrice adapté, au fluorure pour renforcer l’émail, pour dents sensibles, etc.
    • Ajuster son alimentation ou adopter des habitudes aidantes en fonction de la situation. Manger moins d’aliments acides qui érodent les dents, par exemple, ou rincer sa bouche après consommation.
    • Consulter le dentiste rapidement pour un grincement ou serrement des dents. Différentes solutions existent et parmi celles-ci la plaque occlusale pour la nuit peut se révéler très efficace.
    • Rincer sa bouche ou mastiquer un morceau de fromage à la fin d’un repas aide à neutraliser les acides et, dans le cas du fromage, favorise la minéralisation grâce aux lipides qu’il contient.

     

    En conclusion. Prévenir les caries et les maladies de gencives peut contrecarrer la sensibilité dentaire. Si cette dernière vous incommode en ce moment, n’hésitez pas à vous procurer un dentifrice pour dents sensibles. Ce produit a démontré son efficacité et vous aidera à garder le sourire jusqu’à votre prochaine visite chez le dentiste.

  • Nous connaissons les ravages qu’une consommation élevée de sucre peut causer à notre santé buccale et générale. Mais, au-delà des friandises, peut-on facilement identifier les aliments cariants que la plupart d’entre nous ingèrent pourtant au quotidien ?

    Les aliments transformés, comme de vrais coupables

    Dans les faits, les aliments riches en sucre et en amidon modifié nuisent à la santé buccodentaire. Les bactéries présentes en bouche transforment ces sucres en acide qui s’attaque ensuite à l’émail des dents.

    L’amidon est un glucide complexe présent à la base dans plusieurs aliments comme le riz, les pâtes et les pommes de terre et ne s’avère pas cariogène. Cependant lorsque ces aliments sont raffinés ou cuits à haute température, l’amidon se transforme en dextrine et en fait des dangers potentiels pour nos dents. Ainsi, le goût du sucre peut être totalement absent d’un aliment et ce dernier peut quand même en contenir une bonne quantité.

    Nous pouvons facilement pointer du doigt, entre autres, les céréales à déjeuner, les barres de collation, les craquelins, muffins, pâtisseries, pitas, tortillas, etc. qui contiennent des amidons raffinés ou cuits à haute température. La liste est longue et mieux vaut lire attentivement les étiquettes.

    Précisons que l’aliment qui se compose essentiellement de lipides et de protéines ne constitue pas un danger pour vos dents, car les bactéries en bouche ne s’en nourrissent pas. C’est le cas notamment des viandes, volailles, poissons, œufs, noix, graines ainsi que des huiles, beurres et margarines.

    Les boissons acides ou sucrées

    Les boissons acides diminuent le pH de votre bouche et causent l’érosion dentaire, ce qui rend l’émail des dents vulnérables aux caries. En fait, cela concerne presque toutes les boissons autres que l’eau, le thé et les tisanes. L’acide phosphorique contenu dans les boissons gazeuses, avec ou sans sucre, contribue lui aussi à l’érosion dentaire.

    Et les fruits et légumes ?

    Que cela concerne leur acidité ou leur teneur en sucre sous forme naturelle, les fruits et légumes consommés frais exigent une mastication qui entraîne la salivation. La salive aide à maintenir l’équilibre du pH en bouche et repousse les attaques acides. Il n’est donc pas utile de se priver des nutriments et vitamines de nos fruits et légumes préférés.

    Conseils utiles

    Essayer de modérer sa consommation de friandises, confiseries, pâtisseries, produits de boulangerie collants et boissons acides et sucrées de toute nature. Penser à vérifier la liste des ingrédients des produits alimentaires avant l’achat. Quand les mots comme fructose, sucrose, lactose, maltose et tous les autres « ose » ainsi que les termes sirop, mélasse, jus de canne, etc. figurent en tête de liste, il s’agit à coup sûr d’un produit cariogène. Terminer un repas par un aliment qui active la salive comme un morceau de fromage ou le combiner à un aliment cariant peut aider quand la brosse à dents n’est pas accessible.

  • Saviez-vous que près de 80 % de la population appréhendent leur visite chez le dentiste ? Et qu’approximativement 5 % éprouvent une réelle phobie du dentiste et de tout ce qui l’environne ?

    Entre la fête et l’angoisse, il y a tout de même place à une certaine forme d’amélioration. Des techniques de détente en passant par les appareils de pointe perfectionnés et moins bruyants jusqu’à la sédation consciente, des solutions existent pour tous et certaines permettent même l’apprivoisement en douce du milieu dentaire.

    Dévoiler son état d’anxiété

    La première action à poser lorsque vous prenez rendez-vous avec votre dentiste est assurément de mentionner votre crainte de l’environnement et, si vous le pouvez, l’objet exact de votre peur. Certains patients deviennent nerveux au son (et à la vibration) de différents appareils, notamment les pièces à main avec les fraises. D’autres détestent les injections, et ainsi de suite. Et si dans votre cas, tout vous angoisse, dites-le aussi. En partageant vos peurs avec le personnel de la clinique, vous leur permettrez de bien se préparer à votre visite et de vous proposer des solutions adéquates pour optimiser votre confort.

    La détente

    La musique a fait ses preuves en ce qui concerne l’aide à relaxer. N’hésitez pas à enfiler vos écouteurs durant un traitement. Vous pouvez aussi vous occuper l’esprit avec une activité mentale du genre opération mathématique : vous partez d’un nombre élevé et soustrayez le même chiffre jusqu’à 0.

    L’interaction

    Si vous croyez que le fait de ne rien voir accentue votre peur, demandez un miroir au dentiste si cela est possible. Vous pouvez également convenir d’un code avec le professionnel dentaire pour lui signifier un malaise ou le besoin de faire une pause.

    La sédation consciente, une solution à considérer

    Connaissez-vous ce procédé également nommé nez de clown ou gaz hilarant ? Quand la peur devient insurmontable, la sédation s’avère une solution efficace et momentanée qui permet aux adultes et aux enfants de profiter des soins dentaires adéquats sans angoisse ou agitation indésirable. Cette appellation lui vient du fait que le masque couvre uniquement le nez du patient, afin que celui-ci puisse inhaler le protoxyde d’azote mélangé à de l’oxygène pur ; agent sédatif sécuritaire qui procure une sensation de bien-être et de quiétude.

     

    Votre dentiste peut vous proposer différentes options pour améliorer votre expérience et vous aider à chasser la peur. Confiez-lui vos craintes afin d’établir un lien de sécurité qui vous permettra de poursuivre vos traitements et de maintenir votre bouche en santé.

     

  • La carie possède des causes multifactorielles, mais survient inévitablement si les problèmes de tartre et de plaque dentaire, aussi appelée biofilm, ne sont pas contrôlés. Ces trois ennemis de la santé buccodentaire finissent par s’unir et peuvent occasionner bien des désagréments. Parmi ceux-ci, une estime de soi diminuée en raison d’un sourire moins esthétique et d’apparence moins saine.

    Plaque ou biofilm dentaires

    Abordons le problème à sa source avec la plaque, appelée aussi couramment biofilm dentaire. Notre bouche abrite des milliers voire des millions de bactéries qui s’agglutinent et se multiplient sans cesse. Elles forment un film bactérien qui vient se coller à la surface des dents, en particulier entre celles-ci et jusqu’au bord des gencives. Pour éviter la forte croissance de cet indésirable, un brossage ponctuel après les repas et l’utilisation de la soie dentaire deviennent essentiels. Rappelons-nous que cette étape peut éviter ou atténuer de façon considérable la gravité d’autres ennuis comme le tartre, et subséquemment, la carie.

    Quand la plaque se transforme en tartre

    Ce film bactérien que constitue la plaque représente une surface molle idéale pour accueillir les résidus d’aliments, la salive, etc. Si la plaque dentaire n’est pas décollée au brossage ou délogée correctement de ces zones de prédilection entre les dents et au bord des gencives, elle s’épaissit et se durcit très vite. Elle devient alors cette substance calcifiée appelée tartre. Les nettoyages effectués par l’hygiéniste dentaire servent en priorité à retirer le biofilm et à supprimer le tartre afin que la carie ne s’y développe pas et que les gencives demeurent saines.

    La carie, une menace de tous les jours

    Comme nous le mentionnions plus tôt dans ce blogue, la carie résulte de plusieurs facteurs comme l’alimentation, les collations sucrées, une hygiène buccale déficiente, le taux d’acidité de la salive, etc. Cependant, ce qui apparaît évident est le phénomène de transformation de la plaque en tartre et ensuite en carie. La carie se définit comme une maladie des tissus durs de la dent. Elle évolue vers l’intérieur en formant une cavité. Elle s’attaque d’abord à l’émail des dents, mais peut très bien se propager aux autres couches, soit la dentine et la pulpe. Les traitements dentaires varient à ce moment selon la nature et la gravité de la carie.

    Et les gencives…

    La plaque, le tartre et finalement la carie entrainent dans leur sillage les gencives qui s’en trouvent bien souvent enflammées et doivent être soignées. Il peut s’agir d’une gingivite au début. Mais la situation peut s’envenimer et affecter le parodonte, d’où l’appellation parodontite pour décrire le stade avancé de la gingivite. Le parodonte constitue l’ensemble des tissus qui recouvrent la dent.

    En conclusion

    Une alimentation sans excès de sucre, une hygiène buccodentaire adéquate et une visite périodique chez le dentiste contribuent au maintien d’une bonne santé buccale et générale.

  • Le saviez-vous? Le diabète et la santé des gencives influent l’un sur l’autre. Dans les faits, une hygiène adéquate écarte de façon générale les problèmes dentaires et de gencives. Mais elle contribue également à l’amélioration de la glycémie et à la prévention de complications diverses. Inutile de préciser que les bonnes habitudes en santé dentaire deviennent d’autant plus importantes pour une personne diabétique.

    Le diabète aggrave les infections gingivales

    De son côté, l’hyperglycémie peut considérablement compliquer l’état des gencives de la personne qui en souffre. La moindre gingivite ou inflammation peut devenir problématique. Le diabète exacerbe ce mauvais état des gencives. Cette aggravation mène souvent à la parodontite et peut même conduire à la perte des dents.

    La parodontite communément nommée maladie parodontale se caractérise par la dégradation des tissus qui recouvrent la dent. Des infections bactériennes ou parasitaires sont la plupart du temps à la source de cette inflammation de la gencive rendue à un stade avancé. Un diabète mal contrôlé peut tripler l’effet destructeur de la parodontite.

    Comment expliquer ce phénomène ?

    Certains symptômes reliés au diabète entrainent des conséquences néfastes sur la santé dentaire. Par exemple, la diminution de la salive empêche l’autonettoyage de la bouche qui favorise la plaque dentaire. Une augmentation du glucose dans la salive causée par un diabète difficilement contrôlé permet aux bactéries de se développer plus facilement. La perte de collagène des tissus s’avère, elle aussi, dommageable pour le parodonte (ensemble des tissus qui recouvrent la dent). Enfin, une mauvaise circulation du sang dans les gencives peut nuire à la guérison.

    Des solutions

    Le dépistage précoce d’une inflammation de la gencive s’avère des plus profitable pour une personne diabétique, car il permet d’agir immédiatement sur la cause du problème avant que la situation ne se détériore.

    Évidemment, une bonne hygiène buccodentaire quotidienne constitue manifestement, et pour tous, la meilleure prévention. L’examen périodique chez le dentiste peut exiger une fréquence accrue selon l’état général de votre bouche. Pour les personnes souffrant d’hyperglycémie, une attention particulière (examen tous les quatre à six mois) est recommandée surtout chez celles qui contrôlent difficilement leur diabète ou qui négligent leur hygiène buccale quotidienne.

    Les brossages après tous les repas ainsi que l’utilisation d’une brosse à dents fonctionnelle, dont les soies ne sont pas recourbées et qui compte moins de trois mois, doivent faire partie du quotidien. L’utilisation de la soie dentaire représente un élément important dans la prévention des maladies parodontales, car elle accède à des zones difficilement atteignables autrement et participe à l’élimination des bactéries et de la plaque dentaire.

    Si vous éprouvez des difficultés à atteindre certaines zones entre les dents ou à passer le fil dentaire, parlez-en sans tarder à votre dentiste ou votre hygiéniste dentaire. Des accessoires existent pour faciliter différentes tâches d’hygiène buccale, n’hésitez pas à vous renseigner à ce sujet, et surtout, n’oubliez pas votre examen périodique!